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#1. Le manque
Quand nos deux corps apatrides
S’en vont s’en viennent à la dérive ;
Quand nos deux mains se frappent encore,
Ça sent le manque de nos efforts.Quand nos nuits froides de nous se meurent
De nos amours, de nos rancœurs ;
Quand nos baisers s’enlisent et n’osent,
Ça sent le manque de quelque chose.*
Alors, entre mes mains j’étouffe
Ces restes qui me retiennent à nous.
Entre mes mains, là, tu t’essouffles…
Je t’y garderais à tout jamais.*
Quand nos matins et nos silences
Ne s’éveillent plus dans l’impatience ;
Quand nos chagrins nous ecchymosent,
Ça sent le manque ou l’overdose !*
Alors, entre mes mains j’étouffe
Ces restes qui me retiennent à nous.
Entre mes mains, là, tu t’essouffles…
Je t’y garderai à tout jamais.*
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